Mélanie Kessous : Dans quel domaine avez-vous exercé avant de rejoindre la franchise Kangourou Kids ?
Fatna Boudaoud : Ma dernière expérience professionnelle, qui a duré huit ans, était dans le textile. J’étais en effet responsable de secteur pour une enseigne haut de gamme de prêt-à-porter.
Pourquoi avez-vous décidé de créer votre franchise ?
Maman de trois enfants, j’ai été, comme tous les parents, confrontées à des difficultés de garde. Alors que mes deux cadets étaient encore tous petits, j’ai fait appel à un réseau de garde d’enfants, qui avait alors le monopole sur le secteur de l’Est du Var. Satisfaite de la qualité du service, j’ai eu envie de faire connaître à d’autres familles cette solution de garde qui a changé notre quotidien. Je me suis aussi dit que je pourrais faire mieux et que j’allais devenir la première cliente de ma propre agence !
Pourquoi avoir choisi l’enseigne Kangourou Kids pour créer votre entreprise ?
Je me suis intéressée à plusieurs réseaux mais les premiers échanges avec Kangourou Kids ont été déterminants, notamment avec François Servais, le responsable développement de l’enseigne et Olivier Dubreuil, franchisé du réseau à Nice. Leur discours m’a plu et me ressemblait. J’ai trouvé la communication très facile et apprécié l’esprit familial du réseau. La confiance s’est rapidement installée et tout est allé très vite puisque entre mon premier échange avec le réseau et l’ouverture de mon agence à Draguignan, il s’est écoulé seulement sept mois.
Comment vous a accompagné la franchise Kangourou Kids à chaque étape de la création de votre entreprise ?
Dès le début, j’ai rencontré une équipe très disponible, toujours présente pour répondre à toutes les questions que je pouvais me poser. Le franchiseur m’a accompagnée dans la réalisation de mon étude de marché et dans la réalisation de mon business plan et la mise en place de mon prévisionnel. J’ai également suivi une formation très complète au siège du réseau à Rennes en compagnie de trois mamans futures franchisées comme moi, et d’une immersion en agence. J’ai choisi l’unité de Nice, qui est une grosse agence, et cette partie terrain a été très bénéfique pour découvrir tous les aspects du métier.
Comment s’est déroulée votre ouverture en septembre 2012 ?
Au démarrage, j’ai rencontré un gros souci de téléphonie à cause d’un changement d’opérateur alors que j’avais lancé une grosse campagne d’affichage. A cause de cela, j’ai raté beaucoup d’appels entrants mais cela n’a pas empêché mon agence de formidablement bien démarrer.
Comment a évolué votre activité ?
Mon agence est en progression constante. Le réseau, qui nous accompagne avec des outils statistiques, nous donne régulièrement des marges de progression. J’ai toujours dépassé ces objectifs !
Quels sont selon vous les atouts de la franchise Kangourou Kids ?
La franchise possède un discours simple. En tant que franchisé, j’observe une grande réactivité de l’enseigne avec un accompagnement très complet. J’ai beaucoup sollicité le siège et j’ai toujours été satisfaite des retours obtenus. Par ailleurs, je dirais que grâce au réseau, qui offre la possibilité de développer une offre de micro crèche sous enseigne Koala Kids, j’ai pu rapidement développer mon activité. Ainsi, j’ai ouvert une première micro crèche en août 2015, puis une deuxième en février 2017 et je prévois l’ouverture d’une troisième structure dans la région. Le fait de pouvoir proposer deux offres complémentaires sur le créneau de la garde d’enfants constitue un formidable outil de fidélisation pour ma clientèle.
Quels sont selon vous les clés de la réussite sur les métiers de la garde d’enfants à domicile ?
Je pense que le recrutement est un élément fondamental. Je me suis entourée d’une équipe sur laquelle je peux compter. Pour cela, j’essaie de motiver au mieux mes salariés avec des niveaux de rémunération satisfaisants et de les intégrer à la vision globale du métier.
Enfin, je pense que l’on n’a rien sans rien et qu’il ne faut pas compter ses heures, surtout au lancement de l’activité. Il faut suivre les méthodes de la franchise, sans cesse prospecter, tisser son réseau, éduquer les familles sur les aides qu’elles peuvent percevoir, être présent sur le terrain… C’est un gros investissement mais ça paye puisqu’aujourd’hui, alors que je suis chef d’entreprise, je peux organiser mon temps comme je le souhaite et je suis bien plus épanouie que dans mon précédent métier, avec un équilibre familial retrouvé.
Interview réalisée par l'Observatoire de la Franchise, retrouvez l'interview complète sur leur site.