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B. Kauffmann (Kangourou Kids) : « Me lancer avec cette enseigne m’a rassuré »

Après des études de communication d’entreprise et huit années passées en tant que conseiller bancaire, Benoît Kauffmann a décidé de créer son entreprise de garde d’enfants avec Kangourou Kids. Il a ouvert son agence à Chalon-sur-Saône en janvier 2016. Retour sur son parcours.

Benoit Kauffmann, Kangourou Kids Chalon sur Saône

Ce qui vous a motivé à devenir créateur d’entreprise ?

J’ai suivi des études de communication d’entreprise et j’ai exercé par la suite différents métiers basés sur les relations humaines et commerciales de façon générale, que ce soit auprès de particuliers ou d’un public de professionnels. J’ai notamment été attaché parlementaire à l’Assemblée nationale puis conseiller bancaire pendant huit ans. C’est à la suite de cette dernière expérience salariée que j’ai décidé de me mettre à mon compte. Etant fils de commerçants – mes parents étaient tous deux restaurateurs – l’idée de créer ma propre entreprise me trottait dans la tête depuis toujours et m’a suivi tout au long de ma vie professionnelle. J’éprouvais surtout le besoin de pouvoir enfin travailler comme je l’entendais et, surtout, de faire passer l’humain avant le commercial dans ma gestion des ressources humaines.

Mais je ne savais pas vers quoi me tourner, je n’avais pas d’idée en particulier. Et puis un jour ma compagne est rentrée de son travail et m’a raconté les mésaventures de l’une de ses collègues dont la nounou était tombée malade. Impossible pour elle de trouver une solution de garde d’enfants. C’est alors que j’ai commencé à me renseigner autour de moi pour savoir ce qu’il existait dans mon secteur, que ce soit du côté des crèches que des assistantes maternelles. Peu à peu, j’ai découvert le secteur de la garde d’enfants que je ne connaissais absolument pas et vers lequel je n’avais pas pensé m’orienter au début. Finalement, j’ai compris qu’il s’agissait d’un métier qui correspondait parfaitement à mes attentes, notamment parce que le facteur humain prime, dans la relation que l’on instaure aussi bien avec les familles qu’avec les intervenants.

Pourquoi avoir créé en affiliation ?

Comme évoqué précédemment, je ne connaissais pas du tout le secteur de la garde d’enfants, même si je sentais qu’il correspondait à ce que je voulais faire. Me lancer avec une enseigne comme Kangourou Kids m’a donc énormément rassuré. D’autant qu’il s’agit d’un secteur très réglementé où il faut obtenir plusieurs agréments pour pouvoir exercer. Grâce à mon expérience en tant que banquier, et notamment celle des deux dernières années où, au pôle professionnel, j’étais chargé d’accompagner des créateurs et repreneurs d’entreprise, je connaissais déjà les tenants et aboutissants de la création d’entreprise. Mais j’ai aussi pu voir de mes propres yeux plusieurs chefs d’entreprise seuls qui, par manque d’accompagnement, ont mis la clé sous la porte au bout de quelques années voire moins. Etre épaulé par une enseigne qui me donne toutes les bases et connaissances dont j’ai besoin pour exercer correctement ce métier a été un véritable gage de sécurité.

Choix de l’enseigne

Qu’est-ce qui vous a séduit chez la tête de réseau ?

Une fois ma décision arrêtée sur le secteur d’activité, j’ai contacté plusieurs enseignes pour m’informer. Dès le départ, je suis parti sur l’idée que le feeling compterait pour beaucoup. Je savais par expérience que certains franchiseurs avaient tendance à être plus présents que d’autres et j’ai donc fait attention à cet aspect. Et effectivement, il ne m’a pas fallu bien longtemps pour me rendre compte que c’était avec Kangourou Kids que je souhaitais me lancer. J’ai appelé l’équipe de développement et j’ai échangé avec Amandine Zissler, la responsable. J’ai tout de suite senti qu’avec Kangourou Kids, l’accompagnement serait concret. Et je ne me suis pas trompé puisque cela s’est confirmé lors de la formation initiale, de la préparation des différents dossiers et encore aujourd’hui à travers tous les échanges avec les animateurs réseau.

Comment avez-vous convaincu la tête de réseau ?

Je pense que mon expérience professionnelle a pas mal joué. En effet, quelle que soit ma mission, j’ai passé quinze ans à ne faire que du relationnel. Or, cette dimension est très forte dans le métier de la garde d’enfants et représente près de 90 % de l’activité. Mes deux années en tant que conseiller bancaire pour des chefs d’entreprise m’ont par ailleurs appris les rudiments de la gestion comptable et de la création d’entreprise en général, ce qui a dû rassurer l’enseigne.

Quotidien de l’affilié

En quoi le savoir-faire de l’enseigne vous aide-t-il au quotidien ?

Dans notre métier, 95 % des contacts que nous avons avec les familles se font via internet. Kangourou Kids a donc mis à la disposition de ses affiliés un tout nouvel outil capable aussi bien de permettre aux parents de prendre rendez-vous et de faire des devis qu’aux intervenants de postuler directement en ligne. L’enseigne nous aide également en développant la notoriété au niveau national par la communication sur différents supports médias. Et de notre côté, dès que l’on a besoin de communiquer en local, elle sait se montrer très réactive : il suffit d’un simple coup de téléphone ou d’un e-mail pour demander ce dont nous avons besoin et nous l’obtenons dans la journée. Idem si l’on a une question, quelle qu’elle soit, il y a toujours quelqu’un pour nous répondre rapidement. Et puis nous échangeons régulièrement avec les animateurs réseau qui nous rendent visite en agence. Ils sont le relais des bonnes pratiques entre toutes les unités de l’enseigne, ils nous aident à trouver de nouvelles façons de travailler plus efficacement. Un vrai plus.

Quels sont les bénéfices et contraintes de votre nouvelle vie d'affilié ?

Lorsque j’ai ouvert mon agence à Chalon-sur-Saône en janvier 2016, j’avais établi un prévisionnel que j’ai déjà dépassé alors que je m’apprête à boucler mon deuxième exercice comptable. Le démarrage a donc été plus que positif et supérieur à mes attentes ! Surtout, j’ai gagné la possibilité de m’organiser comme je l’entends, avec personne hiérarchiquement au-dessus de moi qui me contraindrait à travailler d’une façon qui ne me convienne pas. En me lançant dans cette aventure, je souhaitais avant tout placer les relations humaines au cœur de mon métier, et c’est désormais chose faite. Le côté purement commercial a été effacé, en quelque sorte, pour ne garder que l’écoute, l’accompagnement et la compréhension des problématiques des familles et des 35 intervenants salariés de l’agence. Ces derniers sont tous en CDI et j’essaie autant que possible de compléter au mieux leur emploi du temps afin de les fidéliser.

La contrepartie de ce côté très humain, c’est que l’humain justement n’est pas infaillible. Il m’est arrivé de rencontrer des personnes qui s’engagent puis nous quittent au bout de quelques mois. Or, c’est tout l’enjeu pour moi de leur donner envie de rester au sein de l’agence. Cela demande beaucoup de pédagogie.

Témoignage recueilli par Les Echos de la Franchise

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